Aujourd’hui un omble pêché dans le lac peut provenir de trois origines différentes.
Nous nous sommes fixés pour objectif de quantifier la part de chaque origine dans les captures réalisées.
Pour y parvenir un protocole défini en concertation avec la Fédération Départementale et l’INRAE a été mis en place. Tous les alevins issus de pisciculture (la Puya ou Rives) sont marqués aux otolithes, petits os de la tête, au moyen d’un produit inoffensif pour les alevins, l’alizarine, quelques semaines après l’éclosion.
Le marquage est différent selon l’année et l’origine.
Et c’est là que les têtes récupérées par des pêcheurs volontaires trouvent leur utilité.
Un technicien de la Fédération et dans un avenir proche Carine, notre opératrice multitâches, vont extraire l’otolithe (en fait les deux) de la tête de l’omble, les poncer minutieusement pour retrouver la trace du marquage. Ce marquage lisible avec un microscope à fluorescence ou l’absence de marques vont permettre de déterminer l’origine du poisson sans aucune équivoque.
Nous aurons donc les informations sur la part de chaque provenance dans les captures. Ces prélèvements, 300 par saison si possible, pendant trois années consécutives, fourniront des renseignements essentiels pour la gestion de cette espèce.
Protocole de prélèvement :